L'ombre de la haine //PV

Valse du Destin

Danse avec moi, dans cette valse qu'est la folie.

Valse du Destin courait, le ventre au ras du sol, entre les herbes, le long de la rivière. Quelques instant plus tôt, il avait repéré une souris bien dodue venue se désaltérer, mais malheureusement pour lui, elle l'avait également sentis. Elle c'était alors mis à courir, longeant le cour d'eau, sans cesser d'avancer. Le grand matou au pelage brun c'était tout de suite lancé à sa poursuite, sachant pertinemment qu'il ne réussirait pas à l'attraper. Mais après tout, on ne sais jamais. Peut être que le petit animale trébucherait, ou bien qu'il serait bloquer par autre chose. Bien sur, il y avait peut de chance pour qu'une telle chose se produise, mais le simple fait d'y pensait suffisait à convaincre le félin de continuer courir. Ses pattes puissantes le propulsait loin devant lui, au prit d'un certain épuisement. Bientôt, son souffle devin plus saccadé, et il commença à ralentir, laissant au rongeur le loisir d'élargir l'espace qui les séparait. Malgré la fatigue, Valse continua à galoper, jusqu'à ce qu'un événement imprévus lui barre la route.

Une grosse racine à demie sortie de terre se tenait devant lui. Agile, la souris était passé en dessous. Mais le félin était bien trop gros pour faire de même. Il appuya de toutes ses forces sur ses pattes arrières, et bondit par-dessus. Il réussi sans problème à passer, mais pour atterrissage, se fut une autre histoire. Il dérapa sur le sol sableux, et tomba sur le flanc. Sa patte, qui n'avait pas supporter son poids avant qu'il dérape, le faisait quelque peu souffrir. Il tenta de se relever, et il y arriva, mais il sentis une vive douleur dans sa patte droite lorsqu'il fit passer son poids dessus. Il jura, comprenant que se n'était pas une simple petite écorchure. Il se pencha dessus, mais, ne voyant aucune blessure apparente, se dit d'il avait du se fouler le membre, ou tout du moins, se faire une blessure similaire. Rageant, il marcha, clopinant, jusqu'au camp, afin de venir voir le guérisseur. Après tout, il ne lui restait plus que ça à faire, si il comptait guérir un jour.

Une fois arrivé au camp, il sentis les regard curieux des félins présent se tourner vers lui. Certains se contentèrent de le regarder un moment, puis détournèrent le regard, sachant d'avance qu'ils risquaient de recevoir une remarque acre de la part du matou si ils continuaient à le fixer ainsi. Un seul, qui n'était apparemment pas au courant de la réputation du félins., s'avança vers lui, regardant sa patte la tête légèrement penchée sur le coté. Mais il se fit vite rembarré avec une remarque des plus violentes de la part de Valse, et s'éloigna, honteux. Le matou avança vers la tanière des guérisseur, et, une fois à l'intérieur, il cria, de sa voix roque, grave et haineuse.

-''Peau de Pluie, t'es là? Ramène toi!''

Ses prunelles jaunes électrique plongèrent dans l'ombre de la tanière, attendant de voir le félins arriver. L'ambiance, tendus, ne gênait en rien Valse du Destin.

Peau de Pluie dormait. Il était épuisé, étant donné tout ce qu'il avait à soigner. Et surtout avec cette étrange maladie qui planait sur les clans. Il soupira. Aucun rêve du Clan des Etoiles ne lui apparut, ce qui était normal, le Clan des Etoiles n'envoie jamais de rêves pendant la sieste. En revanche, Peau de Pluie rêva qu'il courait à travers la forêt, et qu'il chassait. Un rêve simple que tout le monde fait souvent. Il lui sembla que le rêve dura longtemps, bien qu'il sache qu'un rêve ne dure jamais plus de trois secondes. Le guérisseur ouvrit les yeux à la fin de son rêve. Il bâilla. Le chat allait se rendormir quand il entendit quelqu'un entrer dans sa tanière. Il ouvrit un oeil, puis deux, et aperçut Valse du Destin. Ce dernier ne l'avait pas vu, et il demanda:

''Peau de Pluie, t'es là? Ramène toi!''

Peau de Pluie se leva, s'étira, et alla saluer son ami. Il allait demander ce qu'il y avait quand il remarqua que le guerrier boitait. Le guérisseur aida son ami à marcher jusqu'à un lit de mousse, forçant Valse du destin à ne surtout pas s'appuyer sur sa patte avant droite. Ensuite, il l'examina:

-Aïe, tu t'est cassé la patte. Heureusement, tu as eu le réflexe de venir me voir tout de suite. On peut soigner ça. Mais je te préviens maintenant, tu devras rester te reposer ici quelques jours. A moins bien sûr que tu ne préfère rester toute ta vie avec une patte cassée pendante. Mais je pense que ca ne te dit rien, je me trompe?

Il suffit d'une mauvaise note, et toute la partition s'effondre.

Valse du destin attendis quelques secondes. Il jeta un coup d'œil au mur de la tanières. Couverts de plantes, sûrement pour soigner. Un guérisseur de prend pas de plante pour faire joli. Après tout, l'intérêt d'avoir une belle antre, si sa ne sert pas à guérir? Mais le matou brun n'eus pas le temps de pousser ses réflexion plus loin. Dans l'ombre de l'une des parois, un chat au pelage gris tigré venait de se lever, et avançait vers lui. Valse se regarda un instant, puis après avoir mémorisé son portait, il reconnus Peau de Pluie, la guérisseur des Platines. Le seul ici capable de le soigner. Le félin argenté s'avança vers lui en le saluant, puis jeta un coup d'œil vers sa patte, afin de déterminer que était sa blessure. Mais avant de parler, il se pressa contre Valse afin de l'aider à marcher vers la litière de mousse, pour s'assoir. Le félin voulu protester, lui dire qu'il pouvait très bien le faire tout seul. Il n'aimait pas le contacte avec les autres, encore moins leur gentillesse. Mais il se retint, non pas par politesse, mais par ce que non, il ne pouvait pas le faire tout seul. Sa patte commençait à lui faire de plus en plus mal.

Il se coucha sur le nid de mousse, qui lui parut bien plus confortable que le sol meuble et terreux. Puis il attendis le diagnostic de Peau de Pluie, sachant à l'avance qu'il n'annoncerait rien de bon pour lui. Sa douleur le prévenait d'avance.

-Aïe, tu t'est cassé la patte. Heureusement, tu as eu le réflexe de venir me voir tout de suite. On peut soigner ça. Mais je te préviens maintenant, tu devras rester te reposer ici quelques jours. A moins bien sûr que tu ne préfère rester toute ta vie avec une patte cassée pendante. Mais je pense que ca ne te dit rien, je me trompe?

Valse serra les crocs, grimaçant, jurant intérieurement. Plusieurs jour? Sans bouger? Et puis quoi encore! En plus, il allait devin supporter la compagnie des autres malades, qui passeraient leur temps à se peindre. Mais il n'avait pas forcement le choix. Si il n'écoutait pas le guérisseur, il avait de fortes chances de rester handicapé toute sa vie. Et ça, sa serait bien pire que quelque jours dans la tanière. Il se cala confortablement dans sa litière, et, fixant le matou droit dans les yeux, il demanda.

-''Combien de temps?''

Son regard laissait, ainsi que le ton de sa voix, laissaient comprendre que cette situation ne l'enchantait guère. Il attendit la réponse, ses prunelles haineuses toujours plongeaient dans celles de son interlocuteur.

-''Combien de temps?''

Peau de Pluie remarqua l'air agacé du guerrier, qui se retenait de protester. Le guérisseur s'approcha et murmura:

-On va voir ça. Surtout, sers les dents, ca risque de faire un peu mal.

Le guérisseur regarda la patte avant droite cassée et la toucha. Un os n'était pas à sa place. Peau de Pluie pouvait le remboîter, mais il y avait aussi une fracture qui devrait d'abord guérir. Heureusement, ce n'était pas une grosse fracture, et elle serait facile à soignée. Mais il fallait aussi compter les jours ou le guerrier resterait à la tanière pour réeduquer sa patte. Aussi, le chat gris dit:

-Un peu plus d'une semaine, si tu suis à la lettre ce que je dis. Il se pourrait même que cela prenne un peu moins de temps, tout dépend de tes os. Ca fait mal si je touche là?

Valsons sur l'air de la mort

Peau de Pluie s'approcha un peu de Valse du Destin, et lui murmura.

-On va voir ça. Surtout, sers les dents, ca risque de faire un peu mal.

Appréhendant la futur douleur, Valse ferma les yeux, et sera les crocs aussi fort qu'il pus. Il n'était pas spécialement douillet, mais si il pouvait éviter d'avoir mal, ça l'arrangeait. Il sentis la patte du félin argenté toucher sa blessure, et la douleur de celle-ci se fit plus forte. Heureusement pour lui, le guérisseur eu vite fini de tâter l'os, et ils commença à réfléchir à la durée de la convalescence. Le félin brun ferma de nouveau les yeux, et s'enfonça dans la mousse pour se reposer un peu. Pourquoi avait-il fallut qu'il pourchasse cette souris? C'était un acte inutile, et si il ne l'avait pas fait, il serait tranquillement en train de chasser dans la forêt. Il n'aurait pas à supporter d'attendre que Peau de Pluie lui annonce la durée de sa guérison. Cette attente lui était insupportable. Et il savait bien que de toute façon, il allait devoir rester un moment. Il ouvrit les yeux et soupira. Au même moment, le matou gris se tourna vers lui, et dit.

-Un peu plus d'une semaine, si tu suis à la lettre ce que je dis. Il se pourrait même que cela prenne un peu moins de temps, tout dépend de tes os. Ça fait mal si je touche là?

Il toucha de nouveau le blessure de Valse. Cette fois, il ne s'y était pas préparer, et il frisson lui parcouru le dos quand il sentis la douleur empirer. Mais il serra les crocs et ne dit rien. Quand il sentis la souffrance diminuer, il releva la tête pour dire.

-''Oui.''

Son pelage, humide à cause de la chaleur, s'était ébouriffer. Il s'en moquait. Après tout, qu'importe son apparence, il resterait handicapé jusqu'à son rétablissement. Il retira de lui même sa patte, la plaçant contre son flanc sans pour autan le toucher. Il estimait qu'il en avait assez encaissé de se coter pour aujourd'hui. Mais, en revanche, il avait quelques question à poser au guérisseur. Notamment par apport à la maladie.

-''Si je reste ici, j'risque pas d'être contaminé par les autres malades, au moins?'' lâcha-t-il, d'un ton amer.

Peau de Pluie hocha la tête quand il entendit la réponse du chat, qui venait confirmer ce que le guérisseur avançait: c'était fracturé et déplacé. Il se rappela alors qu'il ne savait toujours pas comment le guerrier s'était fait ça. Une question qu'il aurait du poser dès le début, comme tout bon guérisseur. Encore une preuve que Feuille de Saule est partie trop tôt, qu'elle aurait dû rester un peu plus longtemps. Le chat gris s'apprêtait à poser la question quand Valse du Destin le devança et lui demanda s'il ne risquait pas d'être contaminé. Peau de Pluie compris l’inquiétude de son ami et répondit:

-Bien sûr que non! si je n'avais pas de méthodes pour protéger les contaminations, j'aurais déjà été malade des centaines de fois. En plus, tu est allongé dans le coin ou je guérit les blessures type fractures et déplacement d'os. Donc aucun risque. je vais aller te chercher des plantes mais avant, dis moi: comment t'est-tu fait ça?

Peau de Pluie s'assit et se lava le poil, ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire depuis le début de la journée, tellement il était occupé. Il prit bien soin de tout laver, puis il releva la tête vers Valse du Destin, attendant la réponse de ce dernier.

Parfois dans les graves, parfois dans les aigus. Il faut de tout pour faire une partition, et c'est pareille pour le monde.

Peau de Pluie semblait vouloir poser une question, mais Valse l'avait coupé. Le guérisseur lui répondit, avec tout le sérieux du monde.

-Bien sûr que non! si je n'avais pas de méthodes pour protéger les contaminations, j'aurais déjà été malade des centaines de fois. En plus, tu est allongé dans le coin ou je guérit les blessures type fractures et déplacement d'os. Donc aucun risque. Je vais aller te chercher des plantes mais avant, dis moi: comment t'est-tu fait ça?

Valse fut quelque peu rassuré par sa réponse, mais hésita à parler à son tour. La façon dont il c'était fait mal était pour le moins honteuse. Combien de félin avaient pu se blesser en ne faisant que sauter? Très peu, sûrement. Le matou brun lui même se trouvait stupide d'avoir commis pareille erreur. Mais bon, des fautes, tout le monde en fait. Même si les siennes lui avait couté cher, et pas seulement cette fois là. Mais, ne voulant pas raviver de vieux et douloureux souvenirs, il se contenta de focaliser sa concentration sur sa haine et sa colère, comme il le faisait souvent. Pour annihiler toutes les autres émotions. La sensation de honte qu'il ressentait s'évapora peu à peu. Peau de Pluie, qui en avait profiter pour faire sa toilette, se tourna vers lui, attendant toujours sa réponse. Il lui dit, d'une voix un la haine se faisait sentir.

-''Je chassais. J'ai sauter trop haut, et je me suis mal réceptionner. Ma patte n'a pas supporter le poids.''

Ses yeux brillaient, de manière haineuse, comme d'habitude. Les gens du clan devaient avoir l'habitude, maintenant. Depuis longtemps qu'il avait apprit à se focaliser uniquement sur sa haine. Juste pour oublier, ou pour chasser les émotion gênante. A force, plus personne ne cherchait à comprendre. Sauf peut être Étoile de Saphir, sa vieille amie. Mais peu lui importait. Oui, maintenant, plus rien n'avait d'importante. Pourvus qu'il guérisse vite, et voilà.

-''Je chassais. J'ai sauter trop haut, et je me suis mal réceptionner. Ma patte n'a pas supporter le poids.''

Peau de Pluie sourit.Cela arrivait de temps en temps. Valse du Destin n'avait tout simplement pas réussi à bien se réceptionner, et sa patte en avait fait des siennes. Le guérisseur voyait la lueur de haine qui animait les yeux du guerrier. Le chat gris savait pourquoi: cela servait à mieux cacher ses sentiments. Au fond, le chat roux se sentait surement honteux. Peau de Pluie aurait pu en discuter mais l'important pour le moment était de soigner la blessure. Il trottina jusqu’à la réserve de plantes et attrapa quelques baies de genêt, des graines de pavots et des toiles d'araignées, puis il retourna vers Valse du Destin en disant.

-Voilà, je vais te mettre une branche sous la patte avec des toiles d'araignées, comme ça, ca ne bougeras pas, et tu n'auras pas à faire trop attention en la déplaçant.

Peau de Pluie attrapa une branche à l'entrée de sa tanière, la cassa à la taille de la patte du guerrier roux, positionna délicatement la patte sur le bâton, et entoura le tout de toile d'araignée, en y allant très doucement, pour ne pas faire trop mal. puis, il dit:

Maintenant, mange les baies de genêt, qui serviront à reconsolider les os, et les graines de pavots, pour calme-r la douleur et dormir. Tu as besoin de repos. Si tu te réveille, appelle-moi, j'irais te chercher un bout de viande. Il vaut mieux que tu reste allongé aujourd'hui, après, tu auras la permission de te balader, mais sans t'appuyer sur ta patte blessée, d'accord?

Le chant de la vengeance est une musique envoutante.

Valse du destin regarda Peau de Pluie aller et venir, ramassant quelques plantes dans sa gueule, puis revenir le voir. Le matou brun devina que les graines lui étaient destinées. Il se demanda à quoi chacune pouvaient bien servir. Mais seul le guérisseur le savait. Le matou argenté lui dit.

-Voilà, je vais te mettre une branche sous la patte avec des toiles d'araignées, comme ça, ca ne bougeras pas, et tu n'auras pas à faire trop attention en la déplaçant.

Il alla ensuite chercher une branche, afin de lui faire une atèle. Valse le regardait, jusqu'à ce qu'il passe par l'entrée. Il reporta ensuite son attention vers les autres patients, ceux qui semblaient attend de maladie. Certains toussaient, d'autre se plaignaient de maladie. Valse espérait ne pas être toucher par leur mal. Il n'avait aucune envie d'être malade. Avoir la patte cassé était déjà bien suffisant pour lui. Il voulu la bouger, pour voir si il y arrivait, mais le souvenir de la douleur qu'il avait ressentis quand Peau de Pluie l'avait touché l'en dissuada. A la place, il attendis que le félin revienne, avec la branche. Celui-ci ne se fit pas prier, et revint vite. Il lui posa la branche contre la blessure, et la fit tenir à l'aide de toile d'araignée. Valse serra les crocs, contre la douleur, mais Peau de Pluie était beaucoup plus délicat que pendant l'examen. Celui-ci lui expliqua ensuite.

Maintenant, mange les baies de genêt, qui serviront à reconsolider les os, et les graines de pavots, pour calmer la douleur et dormir. Tu as besoin de repos. Si tu te réveille, appelle-moi, j'irais te chercher un bout de viande. Il vaut mieux que tu reste allongé aujourd'hui, après, tu auras la permission de te balader, mais sans t'appuyer sur ta patte blessée, d'accord?

Il hocha lentement la tête. Puis il pencha la tête, et mangea les baie qu'il lui avait apporté. Elles étaient fade, de son point de vue. Mais il ne prit pas la peine de s'attarder sur ce détails. Comme le lui avait demandait le guérisseur, il posa sa tête sur la mousse, et se reposa. Il fini par s'endormir, au bout d'un certain temps

[Fini?]

comme tu veux, à moins qu'on dis que tu te réveille et on continue un peu?

Non, je crois que cest bon^^

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