Hissons nos couleurs

Tel un pirate vogue sur l'océan, un chat vagabonde entre les herbes. Le soleil c'était couché il y a bien longtemps déjà, mais j'étais toujours en activité, cherchant le trésor qui changerais ma vie. Or, contrairement aux pirates qui ne vivent que d'or et de rhum, moi je ne savais pas ce qu'il fallait de plus pour être heureux. La solitude était mon seul trésor, et elle me suffisait amplement. C'est alors que j'approchais le clan Copper, attiré par une lumière si intense qu'elle paraissait illuminée la forêt entière. Au bord d'une petit lac volaient des centaines et des centaines de lucioles, brillante tel une montagne d'or écrasée par les rayons du soleil. A la vue de ce magnifique paysage, je m'assis en contemplant longuement les petits animaux bougeaient autour de moi.

« Yo ho, sur l’heure hissons nos couleurs, hissez haut, l’âme des pirates, jamais ne mourra »

J'étais fasciné, et je commençai à fredonner un air que me tenais à cœur, brisant le lourd silence de la nuit.

Ah! Cette nuit, impossible de m'endormir! J'ai beau compter les petites souris, je ne m'endors pas... Mmmmm... Des souris... Ce que j'ai faim. Et si je chassait? Je suis apprentie après tout! Je peut essayer! Et me voila partie en direction de la sortie. Le garde dormait:
"- Comment pouvons nous être protégé avec des guerrier comme ça? Pfff..."
Je m’élança vers la sortie du camp des Copper. Je marcha longtemps et je passa devant un arbre délabré.
* Ce doit être l'Arbre Mort * pensais-je. Je continua en faisant attention, je me dirigeais tout droit vers le marais au serpents. J'esquiva chaque pierre pour ne pas réveiller les bêtes endormies. Je m'arrêta maintenant près de la Source d'Eau pour me désaltérer. J'entendis un matou fredonner un air que je ne connaissait que trop bien: mon père le chantais tous le temps! En m'approchant de la voix, des lucioles vinrent me chatouiller du museau jusqu'à la queue. C'est alors que je vis un magnifique chat couleur sable.
"-Démon!!!"
Je me retins de lui sauter dans les bras: il m'avait sauvé la vie, à moi et à la lieutenante des Copper! Et ça, je ne l'oublierai jamais!

Malgré mon chant, j'entendis des pas s'approcher. Je reconnu de suite l'odeur des Copper - ce qui était normal vue que j'étais sûr leur territoire. Mon nom fut crié par une voix aigue, qui ne m'étais pas inconnu. Surpris, je me retournai et vie l'apprentie que j'avais sauvé quelques jours plus tôt.

« Nuage de Comète ! Qu'est ce que tu fais ici ? Il est tard tu devrais dormir. »

A ses yeux je compris qu'elle était heureuse de me voir, et je devais avouer que moi aussi. Je m'approchai d'elle et blotti ma tête dans son fin pelage, puis je m'assis, admirant la beauté de l'apprentie. Jamais je n'aurais imaginé pourvoir apprécier la compagnie d'une si jeune chatte. Et au plus profond de moi j'avais l'intime conviction que nous allions encore nous rapprocher.

J'étais tellement heureuse! Lorsqu'il se retourna, il parut surprit de me voir. Quoi de plus normal, on était en pleine nuit et je devrai être en train de dormir... Il miaula:

"-Nuage de Comète ! Qu'est ce que tu fais ici ? Il est tard tu devrais dormir."

En disant ces mot, il vint se blottir contre ma fourrure. Je fis de même. Puis, il s'assit et il me regarda.J'étais contente jusqu'à ce que la question me revienne en tête. En effet, je n'étais pas très fière. Mais je sentais que je pouvais lui faire confiance, que je pouvais lui raconter. Je lui répondit aisément avec une pointe d’excitation:

"-Oui je sais, mais je n'arrivais pas à dormir. Et puis j'avais faim et il n'y avait plus de gibier... Avec le Bipèdes et leur chiens, on en a de moins en moins... Donc je suis sortie pour essayer de me nourrir."

Je reprit un peu plus mal à l'aise:

"-Je sais que normalement, le clan passe avent tout mais là... Et puis de toute façon, personne n'en saura rien...''

Je repensa à ce que je venais de dire: je devenais aussi méchante et sadique que les autre Copper! Je me sentis mal à l'aise. Je rajouta, le cœur serré:

"-Il ne faut pas croire que je suis comme c'est maudits Copper! Mais dès fois, j'aimerais être aussi libre que toi, tu vois? J'aimerai n'avoir aucune frontières, chasser comme bon me semble et..."

Je cacha la fin de ma phrase. J'allais dire "être avec quelqu'un d'aussi charment que toi"!!! Je devint rouge comme un tomate. Même mes tache reflétaient la lumière rougeâtre de mes joues...

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