Il était tard. Te soleil donnait encore un peu de sa lumière au camp avant d'être aspirer derrière les montagnes. Je le regardais paisiblement s'en aller avant de partir du coté opposé à la fine couche de lumière. Je me dirigeais vers la pouponnière. Le regard lourd, fatigué, je me pelotonnais dans la fourrure chaude de ma mère. Mais quelques instants plus tard, je fut réveillais par un vacarme incessant, loin derrière la sortie du camp. Personne ne semblais l’entendre. Je me dirigeais donc par là lorsqu'une lumière vint apparaître devant moi. Puis, d'un coup, je me réveilla. Ouf! Ce n'était qu'un rêve. Mais je n'étais plus à l’abri dans la fourrure de ma mère. Elle était partie dehors avec une horde de guerrier. Lorsqu'elle vit ma petite tête sortir, elle s'empressa de me dire que se n'était pas grave, qu'un guerrier avait vu un Solitaire mais que ce n'était qu'une fausse alerte. Elle me raccompagna dans la pouponnière. Je me rendormis tout doucement. Mais, plus tard, je m’éveilla. Il faisait encore nuit alors je me promena. Un peu après, je décida de sortir du camp sous la surveillance de Vibration Libre(nom fictif), un guerrier du clan. Nuage de Glace décida de nous suivre. Nous nous retrouvâmes au cœur du territoire quand Nuage de Glace fut attiré vers l'ouest. Je demanda au mentor de Nuage de Glace alors qu'on courrait à sa poursuite:
-Où va-t-il?
Il me répondit:
-Il se dirige vers l'arbre Mort, ou pire encore... Le marais au serpents!
-Le marais au serpents..., répétais-je
Je ne savait pas ce qu'était un serpent mais j'avais entendu dire que si un guerrier s'en approchait et que le serpent le mordait, le guerrier mourrait. Ils continuèrent de courir pendant longtemps lorsqu'ils arrivèrent dans un endroit très bizarre: c'était un endroit sombre ou l'eau mêlée à la terre donnait une grosse flaque boueuse, mais Vibration Libre m'a dit qu'avant c'était une ancienne belle et grande plaine. De plus, des arbres ou des buissons morts n’embellissent pas le paysage déjà laid. Il m'a dit de faire attention car devant nous s’étendait des rocher où dormais certainement des serpents. Une odeur âcre et pourrie vint racler ma gorge et une autre me titilla les narines:
- un chat!!!